Le nouvel équipement est destiné à regrouper différents services ouverts aux étudiants, tels les salles de thèses, les locaux de vie scolaire et universitaire, l’agence comptable, etc.).
Le programme et le site exigeaient une ouverture sur le parvis de l’université mais la présence d’un mur sculpture qui devait être conservé faisait obstacle à celle-ci et en compliquait la problématique.
Afin de transcender cette contrainte, le parti proposé englobe le mur sculpture dans un hall afin d’éviter tout espace résiduel qui aurait été engendrée par une implantation en retrait comme le suggérerait le programme du concours. Il permet une mise en valeur de l’œuvre d’art ainsi que sa pérennité dans le temps, principes que ne contredirait sûrement pas son auteur.
Le volume du hall est couvert par un vaste auvent triangulaire supporté par des poteaux bois rappelant les tronc des pins de la végétation environnante. Ce traitement spectaculaire permet de rendre lisible le nouvel équipement dans le paysage urbain de l’université. Nous l’avons prévu revêtu de cuivre pré-patiné afin de rappeler le bâtiment de l’architecte Massimiliano Fuksas situé non loin: ainsi s’amorce une ponctuation du territoire universitaire par ce matériau, procédé comparable aux folies en tôle rouge que Bernard Tschumi a imaginé et réalisé au jardin de la Villette à Paris.
L’organisation du bâtiment est simple et rationnelle : l’ensemble s’inscrit dans un plan carré dont la médiane est constituée par une rue intérieure. Celle-ci permet une liaison directe de la station de bus située nord et le reste de l’université. En outre, cet axe majeur, par un jeu de passerelles et de coursives, dessert efficacement l’ensemble des locaux de l’équipement, du plus public au rez de chaussée, au plus privatif à l’étage.